« You and me show real guilty »

Je marchai d’un pas rapide la nuit sombre et profonde commençait à régner sur le soleil je regardai ma montre pendant que je me crapahutais entre les gens vers ma destination. Elle indiquait dix-sept heures et quarante-six minutes plus de quatorze minutes avant que je ne sois en retard à mon rendez-vous. C’était dément le nombre de personnes qui se promenais sur Piccadilus Circus seulement à cause des magasins j’aurai du partir bien plus à l’avance comme cela au moins je me serais assurer de ne pas décevoir Abbie. Je voyais la pancarte du restaurant auquel je l’avais invité les néons rouges se rapprochaient rapidement plus vite que je courais. Un autre regard furtif sur ma montre me montras dix-sept heures et cinquante-quatre minutes.

Enfin j’étais arrivé. Je. Pris. Une. Brève. Respiration… Puis, essuya les gouttes de sueur qui se larmoyait sur mon front. Je regardai aux alentour à la recherche d’une petite rousse au visage fin et distingué à travers les inconnues qui rentrait dans le restaurant. Je scrutais des yeux tous les passants ne sachant pas ou trouver ma bien-aimé, bouquet de roses en main. Personnes… Était-elle en retard ou bien étais-ce moi qui étais à l’avance? Je rentrai dans le restaurant chic et alla voir l’hôte.

- Bonjour, est-ce qu’une Abigaël Tyler est venue au nom de Loan Adams?
- Non Monsieur, Voulez-vous l’attendre à l’intérieur?
- Non merci je vais aller à l’extérieur.

Je sortie dehors. La brise froide me frotta le visage de façon douce et calme. Mon complet noir ne me distinguait pas vraiment des autres hommes qui étaient ici. Et si, Abbie me cherchais aussi? Non je l’aurais sue. Et si elle a eu des problèmes, s’il est arrivé quelque chose de grave comme par exemple un Raï. Je ne crois pas elle m’aurait appelé. Je sortie mon téléphone portable pour m’assurer que je n’avais manqué aucun appelle. Zéro appelle manquer.

- Oh Abbie où es-tu?

Chuchotais-je. Je regardai au loin puis une silhouette me parut familière. D’UN COUP, je me sentis revoler vers le sol. Un homme venais de me pousser par inadvertance et n’avais même pas pris la patience de s’arrêter. Je regardais à côté de moi. Mes roses étaient toutes défaites et piétiner sauf une. Je ramassis la rose rouge flamboyante et verte alors que des pieds bien installé dans des talons rouges hardies m’observait. Je levis ma tête.

&
I am finding out that maybe I was wrong,
That I've fallen down and I can't do this alone.

Stay with me, this is what I need, please ?

Qu'allais-je mettre ?
Oh mon dieu, je déteste ces moments là. Ces moments où l'on se trouve devant sa garde robe, pleine de vêtements, tous aussi cool les uns que les autres & qu'on ne sait pas quoi choisir. De plus, l'occasion ne me laissait pas trop le choix ... Je ne pouvais pas aller à un rendez-vous au restaurant avec comme tenue mon jean préféré. Non il valait mieux que j'aie l'air un minimum "chic" & sérieuse. Mais depuis quand, Abigaël Jade Tyler est-elle sérieuse ? Je n'étais pas vraiment préparée à devoir passer ne fut-ce qu'une soirée en robe & talons. Les t-shirts & pantalons s'empilaient sur mon lit au fur & à mesure que les minutes passaient, quand je me décidai enfin à me diriger vers les vielles affaires de ma mère. Je n'allais jamais regarder dans ces boîtes, de peur de penser à ce que j'aurais put vivre auprès de mes parents s'ils avaient encore étés là. J'avais la gorge nouée en regardant le contenu de ces fameux cartons. L'odeur de ma mère emplissait la pièce, ce qui me donna l'impression de l'avoir à nouveau à côté de moi. Mais un tissu rouge attira mon attention. Quand je la sortit du tas de vêtements, je découvrit que c'était une robe rouge, allant environs jusqu'aux genoux, avec des bretelles assez fines. Elle était absolument parfaite. Mais je ne la reconnaissais pas. Je ne l'avais jamais vue auparavant, & encore moins sur ma mère. C'est bête car elle aurait été sublime dedans.

Je choisit donc de porter cette robe pourpre, avec les chaussures à talons de la même couleur que j'avais acheté quelques jours plutôt. Je pris le temps de faire boucler mes cheveux avec mon lisseur toutes fonctions -ce nom me fait marrer d'ailleurs- & j'eus juste le temps d'attraper une veste noire quand j'entendis le taxis klaxonner devant la maison. Je me précipitai dehors, & en entrant dans la voiture noire, je demandais au chauffeur :

« Le restaurant Brumus, dans Piccadilly Circus s'il vous-plait. »

Je n'y étais jamais allée, mais je savais déjà que c'était un restaurant italien. Ca tombait bien, j'adore l'italien ! Loan à toujours eu le don de deviner ce que j'aime, & de faire en fonctions de mes goûts. Un vrai ange ! JE sais pas ce que je ferais sans lui ... Mon coeur battait à tout rompre rien qu'à l'idée que j'allais le retrouver pour un diner en tête-à-tête. J'avais presque envie de demander au chauffeur d'aller un peu plus vite en échange de quelques billets. Mais Monsieur avait l'air plutôt cool, dans le genre "cool raoul, y a pas le feu au lac !".
Quelques minutes plus tard, nous étions enfin arrivés. Je descendit de la voiture, telle une star descendant de sa limousine devant les marches de Cannes, & me dirigeais vers l'entrée. J'étais un peu en retard. Je me lamentais à l'idée que Loan aie dût attendre mon arrivée seul quand je le vis, assis par terre, tout entouré de roses rouges, dont l'une d'elles à la main. Je m'avançais vers lui, amusée par cette vision & arrivée à son niveau, lui demandai avec ironie :

« Hé bien Monsieur. Que faites-vous donc par terre ? Auriez-vous perdu quelque chose ? »

Non je ne me moquais pas de lui. Enfin si, un peu. Rien qu'un peu ! Ou pas ! Tout le monde le sait, j'aime bien taquiner les gens. C'est dans ma nature, il ne faut pas le prendre mal quand je le fais. Loan leva la tête vers moi, un peu embarrassé de ce trouver dans cette posture ridicule devant moi. En regardant ses yeux bleus, je me sentis fondre. Il avait le don de me rendre complètement sous le charme rien que d'un regard. Je pourrais rester des journées face à lui, à le regarder sans ressentir la moindre lassitude. Je rougissais presque tellement je me sentais niaise. Je l'observais se relever en attendant sa réponse.

J’entendis la voix suave d’Abigaël. Je levis la tête un peu penaud dans ma posture plus que ridicule. J’avais un don, et oui, le don de faire de moi la personne des plus burlesques dans des situations ou une certaine conviction avait et devait avoir une place. Peut-être étais-je trop dramaturge dans la manière que je dictais les faits mais je ne crois pas que ma façon de raconter l’histoire est hyperbolique. Abigaël étais si somptueuse ; le rouge lui allait à la perfection. Elle était sortie de sa zone de confort et cela paraissait. J’étais assez réjoui qu’elle avait décidé d’abandonner ses jeans usé pour laisser place à cette belle robe écarlate que je n’avais jamais vue. Ce n’était pas que je ne l’aimais pas dans son style usuel, mais seulement que j’aimais lorsqu’elle se surpassait pour moi ; c’était, quant à moi une marque d’affection. La robe ne semblait pas être nouvelle et le travail de tissage et de couture semblait avoir été confectionné avec une attention particulière. Travail à la main peut-être? Je me relevai posément avec la seule rose qui me restait de tout mon bouquet maintenant piétiner par des passants inconnus. Je répondis à Abigaël avec un sourire amène :


« Oui, hélas. J’avais perdue l’essence de mon amour, mais, grâce à vous gente demoiselle, je l’aie aisément retrouvé. Si vous voulez-bien la prendre, il me fera un plaisir de vous l’offrir. »


Mon bras parti légèrement pour aller donner la seule fleur que je tenais dans ma paume. Ma main était confiante et ferme. J’avais préparer après tous se souper au restaurant Italien Brumus pour que nous passions du bon temps, même mieux que bon ; un merveilleux temps. Ensemble. Juste moi et Abigaël entouré d’étrangers que nous allions surement ne jamais rencontrer une deuxième fois dans notre vie. Une seule envie me traversait le corps et c’était d’embrasser passionnément Abbie mais nous étions devant un restaurant ‘chique’ ou divers personnes rentrait et sortais. Pour certains ces actes d’affections restes et sont pour la maison car c’est une source ‘d’affection privé’. Après tous ce n’étais pas tout le monde qui savait ce que c’était l’amour. Pour moi, aimer, c’est trouver, grâce à un autre, sa vérité et aider cet autre à trouver la sienne. C’est créer une complicité passionnée.

Après tout, je me foutais bien de ce que les autres allaient penser. J’avais le droit de faire ce que je voulais non? Qui me dicteraient ma droiture envers les autres? Certainement pas un serveur ou un inconnu révolté. Ma tête avança pour aller poser mes lèvres sur ceux d’Abigaël. Elles étaient délicates et lisses. Mes yeux se fermèrent pour se rouvrir quelques secondes plus tard qui paraissaient des minutes pour moi. Les yeux verts d’Abbie étaient si réconfortantes qu’aucun mot ne pouvait bien décrire l’effet qu’ils avaient sur moi. Mes yeux scrutaient les siens puis, je regardai à coter de nous. Le restaurant ; il faudrait bien allez manger non? Du moins, moi je commençais à avoir faim.


« Et bien! J’espère que tu as faim. On y va? »


Je lui souris et attendis sa réponse. Je ne l’imaginais pas me dire : finalement va y seul je n’en ait plus envie, au revoir. Bien qu’elle aimait se moquer des gens elle n’était pas du moins méchante et sa je le savais. C’était une personne très mignarde qui se cachait sous divers ton de moquerie et de sarcasme. Certaines personnes pouvaient le prendre mal mais il ne le fallait surtout pas car ce n’était aucunement dans ses intentions. Du moins, c’est ce que je croyais d’Abbie je ne peux savoir réellement mais j’étais presque sûr de ma thèse.

Je savais que Loan entrerait dans mon jeu. Il me connait presque mieux que moi-même & c'est ça qui est bien avec lui. Je le regardai se relever un peu désorienté alors qu'il observait ma tenue quelque peu différente. J'étais assez fière de moi, je voyais bien qu'il était étonné que j'aie fait un effort vestimentaire. Quand je m'étais regardée dans la glace une heure plus tôt, j'avais eu de mal à me reconnaître. C'est toujours agréable d'étonner les autres, dans le bon sens du terme évidement !
Il avait toujours la même rose à la main lorsqu'il me répondit :

« Oui, hélas. J’avais perdu l’essence de mon amour, mais, grâce à vous gente demoiselle, je l’ai aisément retrouvée. Si vous voulez-bien la prendre, il me fera un plaisir de vous l’offrir. »

Rien que cette phrase me faisait chavirer. Il avait parlé tel Monsieur Darcy ou Monsieur Bingley dans Orgueil & Préjugés. J'adore ce film ! J'adore les films à l'eau de rose en général, mais celui-là est mon préféré. J'ai toujours aimé les dialogues qu'ont les personnages, des dialogues d'époques, pleins de courtoisie même quand ils s'insultent. Bref, revenons-en à mon rendez-vous. Après m'avoir adressé les deux plus belles phrases que j'aie entendu tout au long de ma vie, Loan approcha la rose de moi pour que je la prenne, ce que je m'empressai de faire. Je portai la fleur à la hauteur de mon visage pour l'observer de plus près, mais aussi pour cacher mes joues qui s'empourpraient de secondes en secondes. Je déteste montrer que je rougis. Je trouve ça ridicule. Enfin je ME trouve ridicule quand ça m'arrive. J'ai l'impression d'être faible & influençable. Je sais, c'est "normal" de rougir mais j'aime pas. Pas la peine d'en faire tout un plat !

Je levai mon regard de la rose pour le poser sur Loan. Lui aussi était bien habillé. Il portait un costard, comme la plupart des homme présents dans ce restaurant. Ses cheveux, eux, étaient toujours un peu ébouriffés, pour ne pas changer. Il faut dire que ça lui donne un air tellement ... craquant ! Quand je vis sa tête se rapprocher doucement de la mienne, je ne pus m'empêcher de sourire. Ses yeux se plongèrent dans les miens une dernière fois avant qu'ils ne se ferment pendant que ses lèvres de posaient sur le miennes. Un baiser, un simple baiser & j'étais aux anges. Quand il s'écarta de moi, mon coeur battait si fort que j'eus l'impression qu'il exploserait hors de ma poitrine, & j'avais la tête qui tournait au point que j'avais du mal à rester droite. Alors il me demanda :

« Et bien! J’espère que tu as faim. On y va? »

« Je suis même affamée ! » répondis-je pleine d'enthousiasme. « Tu me guides ? »

Je plaçais mon bras autour du sien alors que nous entrions dans le restaurant. Un serveur nous avait déjà remarqué & nous indiquait de loin à qu'elle table nous étions placés. Elle était dans le fond de la salle, près d'une fenêtre. Il y avait deux bougies dessus, & deux cartes pour les menus. J'étais impatiente de me retrouver face à Loan. Cet endroit était tellement romantique ! Je m'attendais à passer une très belle soirée avec mon "Rayne".

[HS : C'est pas super mais je dois laisser mon frère aller vite sur l'ordi --' Je ferais mieux après ! =D[/list]